Ô pauvre Prométhée, qui selon la mythologie grecque, a été puni par Zeus pour avoir donné le savoir aux Hommes. Son châtiment cruel fut d'être attaché à une colonne dans les montagnes du Caucase et de se faire dévorer le foie chaque jour par un aigle vautour. Une souffrance sans fin, puisque son foie se régénérait chaque nuit.
Si je parle de cela aujourd'hui ce n'est pas pour parler salade de foie de volaille ni crise financière hellénique, mais bien du dernier film de Maître Ridley Scott: Prometheus. Si ces films sont toujours des événements, après tout monsieur a fait un film culte dans à peu prêt tous les genres (Alien, Blade Runner, Gladiator, Thelma & Louise et bien d'autres...), celui ci a particulièrement attiré mon attention puisqu'il marque son grand retour dans un genre qu'il avait révolutionné il y a plus de trente ans à savoir la science fiction, la vraie. Celle qui cache des thèmes de société et des lectures intéressantes de la nature humaine.
Ridley nous emmène donc dans un futur proche où l'Homme part à la recherche de ses créateurs. Une grosse corporation aux fins obscures finance le projet et envoie divers spécialistes, techniciens et explorateurs à bord du Prometheus en direction de la planète où sont censés se trouver leur créateurs. Permettant notamment au très motivé personnage de Noomie Rapace (excellente) de tenter de trouver des réponses aux questions qu'elle se pose. Qui ? Pourquoi ? etc. Le parallèle fait avec l'androïde de l'équipage est intéressant. Lui connait ses créateurs et ne vit pas avec ces questions là, il sait aussi que connaître ses créateurs peut s'avérer décevant. Le film navigue donc entre découvertes et questions existentielles, il nous maintient bien en haleine, on en demanderait encore une fois dehors.
Fassbender |
Rapace |
Un film à ne pas louper, pour en prendre plein vue sans pour autant se retrouver devant un produit fade et sans intérêt comme cela peut être souvent le cas. Si l'univers d'Alien pourrait être dérivé de cette histoire, les thèmes, le style et l'ambiance en sot à des années lumières...
Voici un court extrait pour apprécier l'atmosphère.
Prometheus: 7.5/10
Panda.
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